En 1 an les prix des maisons ont augmenté de +6,6 % en région parisienne (source notaires), mais pas partout. Certaines communes ont vu le montant de leurs transactions diminuer, même proches de grandes aires urbaines. Voici au moins 3 villes dans chacun des 4 départements de la grande couronne où les notaires constatent une baisse du prix de vente médian.
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Toggle3 villes des Yvelines (78) où les prix des maisons reculent
À Aubergenville les nouveaux propriétaires ont déboursé 274 600 € pour acheter une maison ancienne. Question de budget ou véritable baisse des prix, ils l’ont emporté à -8,5 % par rapport à leurs prédécesseurs de l’année dernière.
À Rambouillet il faut prévoir un budget de 434 500 €, ce qui représente une baisse de -4,2 % en 1 an. S’il n’y a que 6 % de logements vacants sur la commune, il y a 53 % de propriétaires parmi les 12 471 ménages fiscaux recensés par l’INSEE.
Pour s’offrir une maison à Poissy il faut compter 482 600 € de médiane. Les notaires constatent que ce budget est en retrait de -4,2 % par rapport à l’année dernière. Mais les les Pisciacais n’en profitent pas, on ne trouve que 42 % de ménages propriétaires dans cette commune de 38 000 habitants.
En Seine-et-Marne (77), proche des zones économiques
C’est en Seine-et-Marne que l’on trouve les maisons les moins chères d’Île-de-France. Et le marché est encore en train de s’améliorer, on trouve quelques villes de Seine-et-Marne où les prix des maisons diminuent.
À Quincy-Voisins la transaction médiane atteint 255 700 €, ce qui est -2 % de moins qu’il y a 1 an et -2,6 % qu’il y a 5 ans. De quoi redonner du pouvoir d’achat aux accédants à la propriété.
À Combs-la-Ville les notaires constatent que les maisons anciennes changent de main pour 276 600 €. Un montant qui diminue de -2,1 % sur 12 mois, de quoi profiter des 5 % de logements vacants et d’ajouter sa famille à la population, qui diminue de -0,3 % chaque année selon l’INSEE.
À Claye-Souilly c’est plus cher. Les maisons anciennes se vendent en médiane 352 600 €, en recul de -1,5 % sur 1 an.
À Champs-sur-Marne, le développement s’active autour de la gare commune avec Noisy-le-Grand. Les maisons se vendent à 433 900 €, un chiffre en progression de 29,2 % sur 5 ans et de +11,8 % sur 1 an.
Ces villes d’Essonne (91) où les maisons sont moins chères
C’est à Saintry-sur-Seine que les prix des maisons anciennes ont le plus baissé dans l’Essonne. Les 2200 ménages se partagent 2400 logements, avec un taux de vacance de 7 %. C’est dans ce contexte que les maisons se vendent en médiane à 282 600 €, pour une baisse de -12,3 % en 1 an.
À Draveil 57 % des ménages sont propriétaires de leur résidence principale. Pourtant on trouve 6 % de logements vacants sur la commune. Il est peut-être temps d’en profiter car les maisons se vendent 2 % moins cher qu’il y a 1 an, pour un prix de 321 100 €.
À Epinay-sur-Orge le prix des maison anciennes diminue de -0,60 % en 1 an. Elle se vendent désormais à 350 100 €.
Pour info : tous les 3 mois Emprunter Malin fait le point sur les prix des maisons et des appartements qui diminuent dans de grandes villes de province.
Les villes du Val-d’Oise (95) où les prix des maison baissent
Pour cette édition, nous trouvons plusieurs ville du Val-d’Oise où les prix des maisons anciennes sont en baisse sur 1 an.
À Sarcelles les notaires constatent que le budget médian descends à 270 600 €, ce qui représente un recul de -11,9 % sur 1 an. On y trouve pourtant 6 % de logements vacants qui tendent les bras aux 18 800 ménages.
A Saint-Ouen-Aumône c’est plus cher : 298 100 €. Un montant qui représente 4,2 % de moins que l’année dernière. Les prix des maisons y sont toutefois en hausse de +8 % sur 5 ans. Il y a donc peut-être des opportunités à saisir pour les jeunes couples, que les banques attirent dans leurs coffres grâce au prêt immobilier.
À Pontoise c’est encore plus cher. Les maisons se vendent en médiane à 330 100 €, en baisse de -12,7 % sur 1 an. Avec sa gare SNCF, sa proximité des universités de Cergy-Pontoise, cette 13e commune de 31 000 habitants a de quoi séduire.