La location meublée non professionnelle LMNP est un régime fiscal spécifique qui concerne les personnes qui souhaitent louer un bien immobilier meublé. Pour déclarer son activité de LMNP, il est important de comprendre les différentes étapes et obligations fiscales.
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ToggleBien choisir avant tout votre régime fiscal
En règle générale, la déclaration LMNP se fait lors de la déclaration de vos revenus. Vous pouvez d’ailleurs économiser de l’argent avec Decla.fr durant le processus. Mais avant tout, sachez qu’en tant que loueur en meublé non professionnel, vous devez choisir entre deux principaux régimes fiscaux : le régime micro-BIC et le régime réel d’imposition.
Le régime micro-BIC
Le régime micro-BIC s’applique lorsque vos revenus locatifs annuels n’excèdent pas 77 700 € ou 188 700 € pour les locations de tourisme. Avec ce régime, vous bénéficiez d’un abattement forfaitaire de 50 % sur vos revenus locatifs, qui vient diminuer votre base imposable. Le résultat obtenu après application de cet abattement est ajouté à vos autres revenus et soumis à l’impôt sur le revenu.
Le régime d’imposition
Le régime réel d’imposition, quant à lui, est obligatoire lorsque vos recettes annuelles sont supérieures à 77 700 € ou 188 700 € pour les locations saisonnières. Avec ce régime, vous devez tenir une comptabilité régulière de votre activité de LMNP.
Vous pourrez alors déduire de vos revenus locatifs l’ensemble de vos charges réellement supportées, amortissements, intérêts d’emprunt, assurance, taxe foncière, etc. Les recettes tirées de la location meublée viendront s’ajouter à vos autres revenus et seront soumises à l’impôt sur le revenu.
Comprendre les avantages liés à chaque régime fiscal
Si vous optez pour le régime réel d’imposition, vous pouvez amortir le bien immobilier meublé ainsi que les meubles et équipements loués. Cette mesure permet de déduire une partie du prix d’achat du bien chaque année, ce qui permet de générer des charges déductibles et de réduire votre résultat imposable. Cependant, il est conseillé de faire appel à un expert-comptable pour réaliser ces amortissements, car ils doivent respecter les règles fiscales en vigueur.
Par ailleurs, si vous choisissez le régime réel d’imposition, vous serez également soumis à la contribution économique territoriale CET. Son montant est calculé en fonction des revenus générés par votre activité de LMNP.
Concernant les plus-values réalisées lors de la revente de votre bien immobilier meublé, celles-ci sont également soumises à l’impôt sur le revenu. Cependant, si vous êtes propriétaire du bien depuis plus de 22 ans, vous bénéficiez d’une exonération totale d’impôt sur la plus-value.
Bien respecter les conditions obligatoires
Pour bénéficier du statut de LMNP et des avantages fiscaux qui lui sont associés, vous devez respecter certaines conditions. Avant tout, votre bien immobilier doit être loué meublé et constituer la résidence principale du locataire.
De plus, vos recettes locatives annuelles ne doivent pas dépasser les limites fixées par la loi : 77 700 € ou 188 700 € pour les locations saisonnières. Enfin, vous devez être inscrit au registre du commerce et des sociétés RCS en tant que loueur en meublé non professionnel.
Que retenir finalement ?
En résumé, pour déclarer son activité de LMNP, il est essentiel de choisir entre le régime micro-BIC et le régime réel d’imposition. Il convient ensuite de tenir compte des différentes obligations fiscales, telles que l’amortissement du bien immobilier et des meubles, la déduction des charges réelles, la déclaration de la CET, la taxation des plus-values et l’inscription au RCS.