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2698 milliards d’euros de dépôts bancaires en France

©Pascal SITTLER/REA

Entre les comptes ordinaires destinés à couvrir les dépenses quotidiennes et les livrets de placement, la Banque de France comptabilise 2698 milliards d’euros dans les caisses des banques. C’est plus que les 2538 milliards d’euros d’encours de crédits, c’est dire si l’économie française est saine en cette période de sortie de crise. Le département de Paris (75) renferme à lui seul près de 20 % des dépôts bancaires du territoire métropolitain, et c’est dans le Cantal que l’on dépense le moins.

Plus d’épargne que de comptes en banque ordinaires

Le dernier rapport de la Banque de France paru en février 2022 compte 2698 milliards d’euros dans les coffres des banques. Si l’on devait les répartir entre les 67 millions de français, chacun repartirait avec 40 266 €. Mais les propriétaires des comptes bancaires ne seraient pas tous d’accord.

Fidèle à son habitude, le français est épargnant. Si la totalité des comptes ordinaires créditeurs, professionnels et privés, contient 1298 milliards d’euros, cette somme est destinée à couvrir les dépenses. Entre les impôts et l’épargne de précaution, ménages et entreprises ont 1400 milliards d’euros de côté, soit 10 % de plus qu’ils ne dépensent.

À la fin décembre 2021 on comptabilisait 622 milliards d’euros sur des livrets ordinaires de type livret jeune, livret A ou livret bleu. Si les ménages sont friands du PEL (Plan Épargne Logement) pour y consacrer 293 milliard d’euros, ils sont en revanche fâchés avec le CEL (Compte Épargne Logement). Ce dernier ne renferme que 31 milliards d’euros, bien loin derrière les 124 milliards d’euros qui dorment sur des LDD (Livret de Développement Durable).

Paris, championne des dépôts bancaires

D’accord il y a plus d’habitants à Paris que dans les Bouches-du-Rhône, mais l’écart est surprenant. Le montant total des dépôts bancaires atteint 530 milliards d’euros dans la capitale. Ramené au nombre de parisiens, cela équivaudrait à 252 380 € par personne.

À côté de cela les 75 milliards d’euros détenus par les Bucco-Rhodaniens se limitent à 36 945 € par tête, ce qui n’est déjà pas mal. Sans surprise les parisiens sont épargnants, ils déposent 68 milliards d’euros sur des livrets d’épargne.

Mais le support le plus populaire de Paris est celui des comptes créditeurs à terme, qui renferment 157 milliards d’euros à la fin décembre 2021. L’explication est simple : les comptes créditeurs à terme sont particulièrement utilisés par les entreprises pour y stocker leur trésorerie.

Les parisiens conservent 320 milliards d’euros sur leurs comptes courants et n’ont que 1813 milliards d’euros d’encours de crédits de trésorerie.

Ces départements où l’on épargne le plus

Dans le Cantal les Auvergnats épargnent 2 fois plus qu’ils ne dépensent. Si les comptes ordinaires créditeurs contiennent 2,1 milliards d’euros, tous leurs livrets et comptes épargne confondus renferment 3,6 milliards d’euros. Les Cantalous possède ainsi un bas de laine de 25 000 € par personne en moyenne.

Dans l’Orne la Banque de France recense 3 milliards d’euros sur les comptes ordinaires contre 9 milliards sur l’ensemble des dépôts bancaires. Cela donne une épargne de 6 milliards d’euros, qui ramenée au nombre d’habitants équivaut 21 352 € par Ornais.

On ne va pas s’installer dans la Creuse pour faire fortune, mais pour y trouver une belle qualité de vie. Alors forcément, on ne dépense pas beaucoup. Les Creusois épargnent ainsi 2,2 milliards d’euros, soit 18 803 € par habitant en moyenne.

La Haute-Marne aussi possède son lot de richesses, à commencer par son patrimoine forestier. Mais ce n’est pas tout, car les 2,9 milliards d’euros qui dorment sur des comptes d’épargne représentent 16 667 € par personne.

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Image de Fabien Belleinguer
Fabien Belleinguer
Auteur sur le site emprunter–malin.com. Blogueur sur les thèmes de l'argent et des assurances des particuliers depuis 2012, je choisis mes sources pour la pertinence de leurs chiffres et les analyse en toute indépendance. Pour les prix de l'immobilier : notaires, baromètre LPI SeLoger, baromètre FPI. Pour les taux des crédits : Banque de France, observatoire CSA/Crédit Logement.
Auteur sur le site emprunter–malin.com. Blogueur sur les thèmes de l'argent et des assurances des particuliers depuis 2012, je choisis mes sources pour la pertinence de leurs chiffres et les analyse en toute indépendance. Pour les prix de l'immobilier : notaires, baromètre LPI SeLoger, baromètre FPI. Pour les taux des crédits : Banque de France, observatoire CSA/Crédit Logement.

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